La chimiothérapie est l'utilisation de substances chimiques pour empêcher les cellules à croissance rapide de croître et de se diviser. Les cellules cancéreuses sont habituellement à croissance rapide. Toutefois, la chimiothérapie touche toutes les cellules du corps, y compris celles de la moelle osseuse (ce qui entraîne des effets secondaires*22) et celles de la racine des poils et des cheveux (ce qui entraîne leur perte). C'est une thérapie systémique*17 car elle couvre toutes les parties du corps. La chimiothérapie est le plus souvent intraveineuse, mais peut parfois être orale.

La chirurgie est l'acte médical impliquant des incisions et des sutures. En cancer du sein, la chirurgie vise dans la vaste majorité des cas à enlever la tumeur primaire*4. Dans de rares cas très sélectionnés, la chirurgie peut être utilisée pour retirer des métastases*1, le plus souvent des métastases aux os présentant un haut risque de fracture.

La dépression est un trouble de santé mental caractérisé par des épisodes de baisse d'humeur (tristesse) accompagnée d'une faible estime de soi et d'une perte de plaisir ou d'intérêt dans des activités habituellement ressenties comme agréables.

La dissection axillaire est le prélèvement des ganglions de l'aisselles. Ce sont eux qui drainent la lymphe du sein et qui ont donc une chance d'être envahis par des cellules cancéreuses qui se sont détachés de la tumeur primaire*4. Alors que la biopsie*2 du ganglion sentinelle*25 n'implique la dissection que de 1 à 3 (généralement) ganglions (ceux qu'on peut considérer comme étant les plus près de la tumeur), la dissection axillaire implique le prélèvement de tous les ganglions d'un niveau de l'aisselle (les ganglions de l'aisselle sont divisés en 3 niveaux).

Tout effet indésirable qui survient suite à la prise d'un traitement.

Démarche scientifique visant à déterminer de manière rigoureuse la supériorité d'un traitement par rapport à un autre ou l'équivalence entre deux traitements.

La fatigue est le résultat de l'ensemble des contraintes physiques et/ou psychologiques menant à une diminution des performances physiques et/ou cognitives. Elle peut être le résultat d'un effort physique ou cognitif intense, mais en oncologie, la fatigue peut également résulter des traitements ou du cancer lui-même qui attaque des organes vitaux (comme le foie, par exemple).

Traitement hormonal*12 qui produit la dégradation du récepteur des estrogènes, empêchant les estrogènes d'activer la croissance des cellules cancéreuses hormonodépendantes*13.

Ganglion drainant la lymphe dans laquelle baigne la tumeur primaire*4. C'est le ganglion le plus susceptible d'être envahi par des cellules cancéreuses qui se sont détachées de la tumeur primaire*4. La technique de biopsie*2 du ganglion sentinelle consiste à injecter un traceur permettant d'identifier le ou les ganglions sentinelles.

Le HER2 est un récepteur présent à la surface des cellules cancéreuses dans environ 8-10% des cancers du sein. Ce récepteur favorise la croissance des cellules et les cancers dits HER2-positifs sont habituellement agressifs. Toutefois, les thérapies anti-HER2 ciblent spécifiquement le HER2, améliorant grandement le pronostic de la maladie.

La plupart des cancers du sein (environ 75%) sont hormonodépendants, c'est-à-dire que les hormones féminines (estrogènes et progestérone) favorisent leur croissance. Cette caractéristique peut être ciblée par les traitements hormonaux*12.

L'infirmière-pivot en oncologie est une personne-ressource pour les patients atteints de cancer, du diagnostic initial et tout le long de la trajectoire de soins. Elle a un rôle de partage d'expertise et de coordination des soins afin d'optimiser le mieux-être des patients et de leurs proches.

Thérapie ciblée*15 contre le CDK4/6 et qui empêche les cellules de se diviser. Inclus le palbociclib.

Pour se diviser, la cellule-mère doit d'abord dupliquer son information génétique (l'ADN) afin de donner une copie identique à chacune des deux cellules-filles. La synthèse de l'ADN est donc une étape-clé dans la division cellulaire. Tout médicament qui empêchera la synthèse de l'ADN empêchera donc la duplication des cellules cancéreuses, mais aussi la duplication des cellules à croissance rapide comme les cellules de la moelle osseuse et des racines de poils et de cheveux.

Les cellules ont également un squelette, qui est composé de "tubes" appelés microtubules. Ces microtubules doivent être réarrangés lorsque la cellule-mère veut se diviser en deux cellules-filles. Les inhibiteurs de microtubules empêchent ce réarrangement et empêchent la division cellulaire. Inclus les taxanes, la vincristine et l'eribuline.

Thérapie ciblée*15 contre le mTOR et qui empêche les cellules de se diviser. Inclus l'everolimus.

Famille de médicaments (traitement hormonal*12) qui bloque la fabrication des estrogènes, empêchant l'activation de la croissance des cellules cancéreuses hormonodépendantes*13. Inclus l'anastrozole, le letrozole, et l'exemestane.

L'intervalle T-M est l'intervalle de temps entre le diagnostic du cancer primaire*4 et le diagnostic de métastase.

Professionnel spécialisé dans l'activité physique et la santé physique qui en découle.

Gonflement d'un membre (pour le cancer du sein, le bras du côté opéré) dû à un mauvais retour de la lymphe suite à un évidemment axillaire*26.

Méthodes de traitement souvent issues de la tradition ancienne et traditionnelle de différentes cultures. Le fondement scientifique est variable selon le type de médecine alternative.

Les traitements néo-adjuvants sont les traitements de chimiothérapie*10 et de thérapie hormonale*12 donnés avant la chirurgie. Comme les traitements adjuvants*19, ils visent à détruire les cellules qui auraient pu se détacher de la tumeur primaire*4, visant ainsi à diminuer les risque de développer des récidives et des métastases*1. De plus, ils permettent de diminuer la taille de la tumeur primaire*4, permettant parfois de réaliser une mastectomie partielle au lieu d'une mastectomie totale, conservant alors le sein. Ils permettent également de tester la sensibilité de la tumeur primaire*4 à la chimiothérapie*10.

L'oncologie psychosociale est l'étude de l'impact du cancer sur la psychologie du patient et des ses proches, de l'impact du diagnostic initial jusqu'au deuil ultime.

La physiothérapie est une discipline de la santé de première ligne intervenant au niveau de la prévention et de la promotion de la santé, de l’évaluation, du diagnostic, du traitement et de la réadaptation des déficiences et incapacités touchant les systèmes neurologique, musculosquelettique et cardiorespiratoire de la personne.

Lorsque le cancer est plus fort que le traitement ou lorsque le cancer développe une résistance au traitement, les lésions peuvent grossir et les symptômes s'aggraver. On parle alors de progression de la maladie.

La qualité de vie est la perception et le jugement d'une personne sur divers aspects de son bien-être physique, social et psychologique.

La radiothérapie est l'utilisation de radiations pour détruire les cellules cancéreuses. Il s'agit d'un traitement local*16 car il ne cible qu'une petite partie du corps.

La rémission est la disparition des symptômes cliniques d'une maladie chronique ne pouvant être guérie, comme le cancer. Cela ne veut pas dire que la maladie est guérie, mais elle est toutefois silencieuse le temps de la rémission.

Catégorie de chimiothérapie*10 qui empêche la division des cellules en empêchant la synthèse de l'ADN*33.

Traitement hormonal*12 qui bloque l'effet des estrogènes sur le récepteur des estrogènes, empêchant les estrogènes d'activer la croissance des cellules cancéreuses hormonodépendantes*13.

Les thérapies ciblées sont des traitements modernes contre le cancer qui ciblent des cibles bien précises dans les cellules cancéreuses, minimisant ainsi les effets sur les cellules saines. Les traitements anti-HER2, anti-CDK4/6, et anti mTOR en sont des exemples.

Un traitement local ne cible qu'une petite partie du corps (chirurgie*18 et radiothérapie*11), en opposition aux traitements systémiques*17 qui couvrent tout le corps (chimiothérapie*10, thérapie hormonale*12).

Un traitement systémique couvre tout le corps en même temps (chimiothérapie*10, thérapie hormonale*12), en opposition aux traitement locaux qui ne couvrent qu'une petite partie du corps (chirurgie*18, radiothérapie*11).

Les traitements hormonaux visent à empêcher les hormones de faire croître le cancer. La plupart des cancers du sein (environ 75%) sont hormonodépendants*13, c'est-à-dire que les hormones féminines (estrogènes et progestérone) favorisent sa croissance. Les traitements hormonaux peuvent empêcher l'estrogène de se fixer à son récepteur (par exemple, le tamoxifen), peuvent empêcher la fabrication d'estrogène (par exemple, les inhibiteurs de l'aromatase, soit l'anastrozole, le letrozole, et l'exemestane) ou peuvent dégrader le récepteur de l'estrogène à la surface des cellules (par exemple, fulvestrant). Puisque les traitements hormonaux visent spécifiquement l'estrogène, leurs effets secondaires*22 sont moindres que ceux de la chimiothérapie*10, mais peuvent toutefois demeurer significatifs et s'apparenter à ceux de la ménopause.

La tumeur primaire est la lésion cancéreuse originale qui est habituellement la source des métastases.